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Date de création : 27.01.2017
Dernière mise à jour : 18.10.2018
1499 articles


Seigneur Jésus

Je suis trop fragile ( 2 )

Publié le 23/11/2017 à 14:40 par christroidumonde Tags : Seigneur Jésus Christ Dieu Sainte Thérèse de Lisieux Images de Jésus et Sainte Thérèse
Je suis trop fragile ( 2 )

Je suis trop fragile ( 2 ) 

 

 

" Me glorifier de ma faiblesse " 

 

Thérèse avait appris auprès de saint Paul l'art de 

se glorifier de ses faiblesses. << Le fond de son 

enseignement, témoigne sœur Geneviève, était de 

nous apprendre à ne pas nous affliger en nous 

voyant la faiblesse même, mais plutôt à nous 

glorifier de nos infirmités... C'est si doux de se 

sentir faible et petite ! >>, disait-elle.

Thérèse parle d'expérience : << Tu te trompes, 

écrit-elle en Juillet 1890 à Marie Guérin, si tu 

crois que ta petite Thérèse marche toujours avec 

ardeur dans le chemin de la vertu. Elle est faible 

et bien faible. Tous les jours elle en fait une 

nouvelle expérience. Mais Jésus se plaît à lui 

enseigner, comme à saint Paul, la science de se 

glorifier dans ses infirmités. C'est une grande 

grâce que celle-là et je prie Jésus de te l'enseigner, 

car là seulement se trouve la paix et le repos du 

cœur. Quand on se voit si misérable, on ne veut 

plus se considérer et on ne regarde que l'unique 

Bien-Aimé ! >> 

<< Il y a bientôt neuf ans que je suis dans la 

maison du Seigneur, écrit-elle à sa tante le 16 

Novembre 1896. Je devrais donc être avancée 

dans les voies de la perfection, mais je suis encore 

au bas de l'échelle. Cela ne me décourage pas et 

je suis aussi gaie que la cigale. >> 

Même aveu dans son dernier manuscrit : 

<< Maintenant je ne m'étonne plus de rien, je ne 

me fais pas de peine en voyant que je suis la 

faiblesse même, au contraire c'est en elle que je 

me glorifie et je m'attends chaque jour à 

découvrir en moi de nouvelles imperfections >>. 

 

Il est vrai que Thérèse espère bien que ses 

faiblesses n'offensent pas vraiment le Seigneur. 

Espérance qu'elle avait confiée à sœur Agnès dès 

sa retraite de profession, en Septembre 1890 : 

<< Il me semble que Jésus peut bien faire la 

grâce de ne plus l'offenser ou bien de ne faire que 

des fautes qui ne l'offensent pas, mais ne font que 

d'humilier et de rendre l'amour plus fort >>. 

 

Le père Alexis Prou, au cours de la retraite qu'il 

prêche au Carmel en Octobre 1891, la confirme 

dans cette opinion : << Il me lança à pleines 

voiles sur les flots de la confiance et de l'amour 

qui m'attiraient si fort mais sur lesquels je n'osais 

avancer. Il me dit que mes fautes ne faisaient pas 

de peine au bon Dieu, que, tenant sa place, il me 

disait de sa part qu'il était très content de moi (...). 

Je sentais bien au fond de mon cœur que c'était 

vrai, car le bon Dieu est plus tendre qu'une 

mère >>.

 

Et un peu plus tard, elle confie à Mère Agnès :

<< Oh ! que je suis heureuse de me voir imparfaite 

et d'avoir tant besoin de la miséricorde du bon 

Dieu au moment de la mort ! >> << J'éprouve une 

joie très vive non seulement lorsqu'on me trouve 

imparfaite, mais surtout de s'y sentir moi-même. 

Cela surpasse tous les compliments qui 

m'ennuient >>.  

 

" Offrir mes efforts " 

 

Thérèse rappelle aussi à tous les enfants prodigues 

du monde que, même s'ils n'arrivent pas à 

éliminer rapidement les habitudes pernicieuses 

dont ils ont été esclaves trop longtemps, ils 

doivent se réjouir à la pensée que le Seigneur 

prend vraiment plaisir à voir les efforts qu'ils 

réalisent pour s'en débarrasser. 

Accomplis avec amour, ces efforts entraînent 

mystérieusement vers le Seigneur d'autres 

pécheurs. Tant et si bien que ces enfants 

prodigues, tout fragiles qu'ils soient encore, 

exercent une véritable paternité spirituelle à 

l'égard d'autres pécheurs qui les remercieront 

éternellement de les avoir aidés à se convertir à 

leur tour. Ils s'apercevront aussi que les actes 

d'amour accomplis par toutes les Marie-Madeleine 

de l'Histoire auront permis aux Maria Goretti de 

rester chastes ! 

Oui, les pauvres pécheurs que nous sommes tous 

ne doivent pas hésiter à vivre d'amour, même 

s'ils sont obligés de reconnaître qu'il leur arrive 

encore trop souvent de tomber...  

 

Cette joie est un élément essentiel de sa " petite 

voie ". Thérèse sait très bien qu'en nous 

demandant de devenir comme des enfants pour 

entrer dans le Royaume des cieux, Jésus ne nous 

demande pas de redevenir " innocents " ! C'est le 

romantisme qui a exalté l'innocence de l'enfance : 

<< Lorsque l'enfant paraît... >> chante Victor 

Hugo. Les chrétiens n'oublient pas que leur cœur 

est profondément blessé par le péché originel. 

Lorsque Jésus nous demande de redevenir comme 

des petits enfants, il s'agit - Thérèse l'a bien 

compris - d'aller vers le Seigneur avec la simplicité 

de l'enfant qui n'hésite pas à se jeter au cou de son 

père pour lui demander pardon de sa dernière 

bêtise. 

 

C'est cette joie que Thérèse essayait d'inculquer à 

sa sœur Céline quand elle lui disait : << Il ne faut 

jamais croire, quand vous ne pratiquez pas la 

vertu, que cela est dû à une cause naturelle comme 

la maladie, le temps du chagrin. Vous devez en 

tirer un grand sujet d'humiliation et vous ranger 

parmi les petites âmes, puisque vous ne pouvez 

pratiquer la vertu que d'une façon si faible. Ce qui 

vous est nécessaire maintenant, ce n'est pas de 

pratiquer des vertus héroïques, mais d'acquérir 

l'humilité. 

Pour cela, il faudra que vos victoires soient 

toujours mêlées de quelques défaites, de sorte que 

vous n'y puissiez penser avec plaisir. Au contraire, 

leur souvenir vous humiliera en vous montrant 

que vous n'êtes pas une grande âme. Il y en a qui, 

tant qu'elles sont sur la terre, n'ont jamais la joie 

de se voir appréciées des créatures, ce qui les 

empêche de croire qu'elles ont la vertu qu'elles 

admirent chez les autres. >>

( À suivre. )