Sainte Thérèse de Lisieux Seigneur Jésus Christ Dieu Sainte Thérèse de Lisieux Images de Jésus et Sainte Thérèse Dieu
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Passages de la Bible avec images (261)
· Bonne nuit (27)
· Images de Jésus (114)
· Paroles de chants d'église (23)
· Chemin de Croix ( 14 Stations ) (14)
· Bonne Fête de l'Assomption (2)
· Bonne journée (34)
· Jésus et les enfants (33)
· Poèmes de Sainte Thérèse de Lisieux (7)
· Litanies de La Sainte Face de Jésus (1)
j'aime beaucoup vos articles !
Par Suzie , le 21.10.2018
très joli !
Par Suzie , le 21.10.2018
bonjour, hier soir , je chercher mon cadie pour faire les courses, et je me suis rappeler que je l'avais oubli
Par robert87300, le 19.10.2018
une enquête est en cours si elle est vraiment soeur!
Par Ankie, le 18.10.2018
bonjour, comment tu va? merci pour tes commentaire et tes kiff, tu as un tres joli blog que j'aime beaucoup,,,
Par robert87300, le 18.10.2018
· Bonne nuit sous la protection du Seigneur
· " LA PASSION ", texte de Charles Peguy
· Salut, Reine du Rosaire
· Tu es Seigneur, le lot de mon coeur, Tu es mon héritage !
· Oh, Béni sois-Tu Seigneur, Béni sois-Tu pour l'eau.
· Ma lumière et mon salut, c'est le Seigneur, Alléluia !
· Litanies de la Sainte Face de Jésus
· Diplôme du meilleur époux du monde
· Chez nous, soyez Reine ( Chant à Marie )
· " Ma prière du soir "
· A mon Ange Gardien ( Poème de Sainte thérèse de Lisieux )
· Claire Marie ( Une soeur trisomique pleine de vie ! )
· Ô Marie, ton coeur porte le monde
· Horloge Jésus et la Sainte Vierge
· Ma Joie ( Poème de Sainte Thérèse de Lisieux )
Date de création : 27.01.2017
Dernière mise à jour :
18.10.2018
1499 articles
Je suis trop fragile ( 2 )
" Me glorifier de ma faiblesse "
Thérèse avait appris auprès de saint Paul l'art de
se glorifier de ses faiblesses. << Le fond de son
enseignement, témoigne sœur Geneviève, était de
nous apprendre à ne pas nous affliger en nous
voyant la faiblesse même, mais plutôt à nous
glorifier de nos infirmités... C'est si doux de se
sentir faible et petite ! >>, disait-elle.
Thérèse parle d'expérience : << Tu te trompes,
écrit-elle en Juillet 1890 à Marie Guérin, si tu
crois que ta petite Thérèse marche toujours avec
ardeur dans le chemin de la vertu. Elle est faible
et bien faible. Tous les jours elle en fait une
nouvelle expérience. Mais Jésus se plaît à lui
enseigner, comme à saint Paul, la science de se
glorifier dans ses infirmités. C'est une grande
grâce que celle-là et je prie Jésus de te l'enseigner,
car là seulement se trouve la paix et le repos du
cœur. Quand on se voit si misérable, on ne veut
plus se considérer et on ne regarde que l'unique
Bien-Aimé ! >>
<< Il y a bientôt neuf ans que je suis dans la
maison du Seigneur, écrit-elle à sa tante le 16
Novembre 1896. Je devrais donc être avancée
dans les voies de la perfection, mais je suis encore
au bas de l'échelle. Cela ne me décourage pas et
je suis aussi gaie que la cigale. >>
Même aveu dans son dernier manuscrit :
<< Maintenant je ne m'étonne plus de rien, je ne
me fais pas de peine en voyant que je suis la
faiblesse même, au contraire c'est en elle que je
me glorifie et je m'attends chaque jour à
découvrir en moi de nouvelles imperfections >>.
Il est vrai que Thérèse espère bien que ses
faiblesses n'offensent pas vraiment le Seigneur.
Espérance qu'elle avait confiée à sœur Agnès dès
sa retraite de profession, en Septembre 1890 :
<< Il me semble que Jésus peut bien faire la
grâce de ne plus l'offenser ou bien de ne faire que
des fautes qui ne l'offensent pas, mais ne font que
d'humilier et de rendre l'amour plus fort >>.
Le père Alexis Prou, au cours de la retraite qu'il
prêche au Carmel en Octobre 1891, la confirme
dans cette opinion : << Il me lança à pleines
voiles sur les flots de la confiance et de l'amour
qui m'attiraient si fort mais sur lesquels je n'osais
avancer. Il me dit que mes fautes ne faisaient pas
de peine au bon Dieu, que, tenant sa place, il me
disait de sa part qu'il était très content de moi (...).
Je sentais bien au fond de mon cœur que c'était
vrai, car le bon Dieu est plus tendre qu'une
mère >>.
Et un peu plus tard, elle confie à Mère Agnès :
<< Oh ! que je suis heureuse de me voir imparfaite
et d'avoir tant besoin de la miséricorde du bon
Dieu au moment de la mort ! >> << J'éprouve une
joie très vive non seulement lorsqu'on me trouve
imparfaite, mais surtout de s'y sentir moi-même.
Cela surpasse tous les compliments qui
m'ennuient >>.
" Offrir mes efforts "
Thérèse rappelle aussi à tous les enfants prodigues
du monde que, même s'ils n'arrivent pas à
éliminer rapidement les habitudes pernicieuses
dont ils ont été esclaves trop longtemps, ils
doivent se réjouir à la pensée que le Seigneur
prend vraiment plaisir à voir les efforts qu'ils
réalisent pour s'en débarrasser.
Accomplis avec amour, ces efforts entraînent
mystérieusement vers le Seigneur d'autres
pécheurs. Tant et si bien que ces enfants
prodigues, tout fragiles qu'ils soient encore,
exercent une véritable paternité spirituelle à
l'égard d'autres pécheurs qui les remercieront
éternellement de les avoir aidés à se convertir à
leur tour. Ils s'apercevront aussi que les actes
d'amour accomplis par toutes les Marie-Madeleine
de l'Histoire auront permis aux Maria Goretti de
rester chastes !
Oui, les pauvres pécheurs que nous sommes tous
ne doivent pas hésiter à vivre d'amour, même
s'ils sont obligés de reconnaître qu'il leur arrive
encore trop souvent de tomber...
Cette joie est un élément essentiel de sa " petite
voie ". Thérèse sait très bien qu'en nous
demandant de devenir comme des enfants pour
entrer dans le Royaume des cieux, Jésus ne nous
demande pas de redevenir " innocents " ! C'est le
romantisme qui a exalté l'innocence de l'enfance :
<< Lorsque l'enfant paraît... >> chante Victor
Hugo. Les chrétiens n'oublient pas que leur cœur
est profondément blessé par le péché originel.
Lorsque Jésus nous demande de redevenir comme
des petits enfants, il s'agit - Thérèse l'a bien
compris - d'aller vers le Seigneur avec la simplicité
de l'enfant qui n'hésite pas à se jeter au cou de son
père pour lui demander pardon de sa dernière
bêtise.
C'est cette joie que Thérèse essayait d'inculquer à
sa sœur Céline quand elle lui disait : << Il ne faut
jamais croire, quand vous ne pratiquez pas la
vertu, que cela est dû à une cause naturelle comme
la maladie, le temps du chagrin. Vous devez en
tirer un grand sujet d'humiliation et vous ranger
parmi les petites âmes, puisque vous ne pouvez
pratiquer la vertu que d'une façon si faible. Ce qui
vous est nécessaire maintenant, ce n'est pas de
pratiquer des vertus héroïques, mais d'acquérir
l'humilité.
Pour cela, il faudra que vos victoires soient
toujours mêlées de quelques défaites, de sorte que
vous n'y puissiez penser avec plaisir. Au contraire,
leur souvenir vous humiliera en vous montrant
que vous n'êtes pas une grande âme. Il y en a qui,
tant qu'elles sont sur la terre, n'ont jamais la joie
de se voir appréciées des créatures, ce qui les
empêche de croire qu'elles ont la vertu qu'elles
admirent chez les autres. >>
( À suivre. )